Les établissements signataires
Les institutions étatiques
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Ministère des armées
À l’ère de la mondialisation, les notions de sécurité et de conflits ont évolué. Ce constat impose des réorientations stratégiques dans l’utilisation des moyens de défense au sein et à l’extérieur de notre pays.
La stratégie de défense et de sécurité nationale est aujourd’hui définie grâce à cinq grandes fonctions stratégiques : connaître et anticiper, prévenir, dissuader, protéger, intervenir.
Dans ce cadre, le rôle du ministère des Armées est d’assurer la protection du territoire, de la population et des intérêts français. Il répond aussi à d’autres missions dans le cadre des accords et traités internationaux (OTAN) ou régionaux (Europe de la défense).
Au-delà de ces missions, le ministère des Armées s’implique également dans des missions de service public. Ses moyens humains et matériels soutiennent ou suppléent les actions d’autres ministères, au quotidien ou dans l’urgence, sur le territoire national et à l’étranger.
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Direction générale de l’armement
Force d’expertise, d’essais et d’ingénierie au sein du ministère des Armées, la Direction générale de l’armement (DGA) a pour missions d’équiper les armées de façon souveraine, de préparer le futur des systèmes de défense, de promouvoir la coopération européenne et de soutenir les exportations.
Depuis sa création en 1961 par le général de Gaulle, la DGA conduit en moyenne par an plus d’une centaine d’opérations d’armement, permettant de couvrir toute la gamme des équipements du meilleur niveau technologique nécessaires aux armées françaises pour réaliser leurs missions ; elle assure la maîtrise d’ouvrage des systèmes d’armes sur toute la durée de vie des programmes ; elle prépare l’avenir des systèmes de défense avec le souci d’assurer l’indépendance de la France et son autonomie stratégique. Ses compétences techniques et son expertise unique en France et en Europe en font l’artisan de tous les succès technologiques de nos armées.
L’ambition de la DGA est de conduire au bénéfice des armées la conception des systèmes de défense, les opérations d'armement et la structuration de l'industrie de défense.
Avec 18 sites en France, ses 10 000 hommes et femmes civils ou militaires, dont près de 60 % cadres, ingénieurs ou experts, et son réseau de collaborateurs à l’international, la DGA intervient dans tous les domaines de la défense (combat terrestre, naval, aérien, systèmes électroniques de communication et d’information, dissuasion, espace, cyber-sécurité, robotique, etc.).
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Agence de l'innovation de défense
Placée sous la responsabilité du Délégué général pour l’armement (DGA), l’Agence de l’innovation de défense (AID) a été créée le 1er septembre 2018. Elle fédère les différents acteurs du ministère des Armées et les actions qui concourent à l’innovation de Défense en France. Son ambition est de transformer les projets d’innovation en produits et services au profit des forces quels que soient leurs domaines : conduite des opérations, équipements, soutiens, fonctionnement, administration. Pour ce faire, elle a pour but de :
- Préparer et mettre en œuvre la politique ministérielle en matière d’innovation ;
- Piloter et orienter les stratégies élaborées par les états-majors, directions et services (EMDS) du ministère, veiller à leur cohérence d’ensemble et participer aux travaux budgétaires associés ;
- Susciter et capter l’innovation provenant du monde civil, et faire émerger de nouvelles formes d’innovations en associant les différents acteurs du monde militaire et de la société civile ;
- Conduire les dispositifs d’innovation qui lui sont confiés ;
- Valoriser l’innovation et accélérer son déploiement au profit des utilisateurs du ministère ;
- Développer et mettre en œuvre les partenariats et coopérations internationales nécessaires avec les acteurs publics et privés.
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Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information
Créée en 2009, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est l’autorité nationale en matière de cybersécurité et de cyberdéfense. Service du Premier ministre rattaché au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), son rôle est de protéger des cyberattaques la Nation, et plus particulièrement les opérateurs d’importance vitale (OIV), les opérateurs de services essentiels (OSE) ainsi que les administrations.
Les collectivités territoriales
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Région Bretagne
La Région, une collectivité au service d’un développement durable de la Bretagne
A travers la formation professionnelle, le développement économique, l’aménagement du territoire, les transports..., nous accompagnons le quotidien des Bretonnes et des Bretons en investissant dans leur avenir et celui du territoire.
Les établissements académiques et de recherche
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CentraleSupélec
CentraleSupélec est un Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) constitué sous la forme d’un Grand Établissement, relevant de la tutelle conjointe du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et du Ministère de l’Économie, de l'Industrie et du Numérique.
Le 1ᵉʳ janvier 2015, CentraleSupélec voyait officiellement le jour, unissant définitivement l’École Centrale Paris et Supélec, deux grandes écoles d’ingénieurs françaises qui n’ont cessé, depuis 2009, d’intensifier leurs collaborations et réalisations communes dans leurs domaines d’activité : formation initiale, formation continue et recherche.
Partenaires depuis la mise en place en 1968 du concours commun, les deux Écoles étaient naturellement amenées à s’allier, partageant les mêmes valeurs d’excellence, d’innovation, d’entrepreneuriat, d’ouverture internationale et de leadership.
En devenant CentraleSupélec, elles se complètent dans leurs domaines de recherche pour couvrir l’ensemble des Sciences de l’Ingénierie et des Systèmes.
Aujourd’hui, forte de ses 3 campus de Paris-Saclay, Metz et Rennes, et de son campus entièrement dédié à la recherche, CentraleSupélec compte plus de 5000 étudiants et 500 enseignants et enseignants-chercheurs en interaction avec son réseau international, 3 écoles à l’étranger (Chine, Inde et Maroc) et 2 laboratoires internationaux (ILLS au Canada et SONDRA à Singapour).
L'École est partenaire de 176 universités étrangères et de 140 entreprises.
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Centre National de la Recherche Scientifique
Acteur majeur de la recherche fondamentale à l’échelle mondiale, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est le seul organisme français actif dans tous les domaines scientifiques. Sa position singulière de multi-spécialiste lui permet d'associer les différentes disciplines scientifiques pour éclairer et appréhender les défis du monde contemporain, en lien avec les acteurs publics et socio-économiques. Ensemble, les sciences se mettent au service d’un progrès durable qui bénéficie à toute la société.
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École nationale d'ingénieurs de Brest
Grande école publique fondée à Brest en 1961, l’ENIB forme en cinq ans des ingénieurs généralistes système en électronique, informatique et mécatronique, au service de l’entreprise et en lien avec une recherche de haut niveau. L’école prépare ses élèves ingénieurs à exercer leur futur métier dans un cadre international.
La pédagogie valorise la réflexivité et l’engagement sociétal des étudiants. L’école propose plusieurs parcours de doubles diplômes (quatre parcours de masters et deux en doctorats, un master en management et administration des entreprises, un diplôme universitaire en entrepreneuriat).L’école est tutelle des UMR, CNRS IRDL et Lab-STICC. Elle est également membre des écoles doctorales MathSTIC Bretagne Océane et des Sciences pour l’ingénieur, de l’Institut Carnot ARTS, du labEx CominLabs, du pôle de compétitivité I&R, de l’EUR Isblue, de l’Institut IRISPACE et de SEA-EU.
Les Énibiens sont immédiatement opérationnels et accèdent aisément aux fonctions qui les intéressent. L’école accueille 850 étudiants, compte 80 enseignants et enseignants-chercheurs, 40 personnels administratifs et techniques et un réseau de plus de 5000 diplômés.
Membre fondatrice de l’Alliance Universitaire de Bretagne, l’ENIB est aussi une école affiliée à l’Institut Mines Télécom. Elle est accréditée CTI et EUR-ACE. Elle est membre de la CDEFI, de la CGE et de l’Agence Universitaire de la Francophonie.
Elle héberge à Brest l’Institut de recherche technologique b<>com. Le campus de l’ENIB est situé sur le Technopôle Brest-Iroise, sur la pointe du diable, en bord d’océan, offrant un cadre unique d’études et de travail.L’ENIB est depuis trois ans classée dans le top 10 des écoles d’ingénieurs françaises pour la qualité de vie étudiante.
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École normale supérieure de Rennes
L’École normale supérieure de Rennes, est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel dont la mission est de former les hauts cadres scientifiques de la fonction publique. Elle s’appuie sur une formation à la recherche par la recherche à travers l’agrégation et le doctorat. Elle prépare principalement aux carrières de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Persuadée que la pluridisciplinarité est l’une des clés pour comprendre, composer notre monde et impulser des changements, l’ENS Rennes propose des formations originales dans les domaines du droit – économie - management, de l’informatique, des mathématiques, de la mécatronique, des sciences du sport et éducation physique et à partir de la rentrée 2022 des sciences pour l'environnement. Chaque année, près de 600 élèves suivent les formations offertes dans le cadre de masters co-accrédités avec les établissements partenaires du site rennais. Plus de 90% des élèves sont reçus au concours de l’agrégation et 70% poursuivent leur cursus par un doctorat
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École nationale supérieure de techniques avancées Bretagne
ENSTA Bretagne est une grande école d’ingénieurs de renommée internationale située à Brest.
Ses formations et recherches ciblent l’ingénierie de conception, l’expertise, l’innovation, la recherche et l’entrepreneuriat dans de nombreux domaines de haute technologie : le maritime, la défense et la sécurité, les transports et les mobilités, le numérique, les énergies, l’aérospatiale et les services. Ses domaines d’expertise englobent de multiples spécialités complémentaires, parfois uniques en France. Elles relèvent des sciences mécaniques, des technologies de l’information, des sciences humaines pour l’ingénieur et de l’ingénierie maritime.
Etablissement public (statut EPSCP-GE), l’école fait partie du groupe des écoles d’ingénieurs dont la tutelle est exercée par de la Direction générale de l’armement (DGA) opérant pour le ministère des Armées, avec l’Ecole polytechnique, ENSTA Paris et ISAE-SupAéro. Son campus accueille 1000 étudiants et doctorants, de bac+3 à bac+8, dont 20% d’étudiants internationaux. ENSTA Bretagne forme notamment les ingénieurs militaires des études et techniques de l’armement (IETA) qui conduisent les grands programmes d’armement ; ces élèves militaires représentent environ 20% des élèves ingénieurs.
Plus de 300 ingénieurs, masters, mastères spécialisés et doctorants sont diplômés par an.
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IMT Atlantique
IMT Atlantique est l'une des 10 premières écoles d’ingénieur de France, une des 500 premières universités mondiales du THE World University Ranking. C’est une grande école d’ingénieurs généralistes du ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, une école membre de l’Institut Mines-Télécom, née le 1er janvier 2017 de la fusion de Mines Nantes et Télécom Bretagne.
Une école dotée d'un potentiel de recherche de premier plan, reconnue internationalement pour sa recherche (dans les classements de Shanghaï, QS et THE).
Une école multi-sites à l’image du monde. Une école fortement implantée dans ses territoires au développement desquels elle contribue. Une école consciente de sa responsabilité environnementale et sociétale. Elle a obtenu le label développement durable & responsabilité sociétale en 2019 pour 4 ans.
Enfin une école qui forme des cadres capables de comprendre et maîtriser la complexité des futurs systèmes fortement interconnectés, en alliant leurs connaissances des systèmes à celles des réseaux qui les relient. -
Institut national de recherche en informatique et en automatique
Inria est l’institut national de recherche en sciences et technologies du numérique. La recherche de rang mondial, l’innovation technologique et le risque entrepreneurial constituent son ADN.
Au sein de 215 équipes-projets, pour la plupart communes avec les grandes universités de recherche, plus de 3 900 chercheurs et ingénieurs y explorent des voies nouvelles, souvent dans l’interdisciplinarité et en collaboration avec des partenaires industriels pour répondre à des défis ambitieux.
Institut technologique, Inria soutient la diversité des voies de l’innovation : de l’édition open source de logiciels à la création de startups technologiques (deeptech). -
Institut national des sciences appliquées de Rennes
Créé en 1966, l’INSA Rennes est la plus grande école d'ingénieurs en Bretagne. L'Institut se classe parmi les meilleures écoles d'ingénieurs post-bac en France.
Habilité par la Commission des Titres d'Ingénieur (2021-2026) et labellisé EUR-ACE, l'Institut National des Sciences Appliquées de Rennes propose une formation d’ingénieur post-baccalauréat en 5 ans, accessible à tous les niveaux, de bac à bac+4.
Membre du Groupe INSA, 1er réseau d’écoles publiques d’ingénieurs en France, l'institut est reconnu pour sa formation et sa recherche scientifique.
Adossé à 6 laboratoires de recherche, l'INSA Rennes dispense une formation scientifique de haut niveau dans :
- 8 spécialités d'ingénieur (grade Master)
- 10 Mentions de Masters Recherche en "Sciences, Technologies, Santé" / 12 parcours M2
- 3 écoles doctorales
En tant que grande école publique d’ingénieur, la vocation de l’institut est de former les ingénieurs de demain, destinés à exercer dans une société en constante évolution, au cœur d’entreprises innovantes et créatives. L’ambition de l’INSA Rennes est d’inaugurer une nouvelle ère pour l’ingénierie et de développer et proposer une ingénierie durable et responsable contribuant à un progrès humain soutenable.
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Université de Bretagne occidentale
Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, l’UBO a pour missions premières de concourir au développement de la recherche et à l’élévation du niveau scientifique, culturel et professionnel de la nation et des individus qui la composent, à la croissance régionale et nationale, à l’essor économique et à la réalisation d’une politique de l’emploi.
Elle concourt enfin à la réduction des inégalités sociales et culturelles. Forte de ses 23 000 étudiants, 1 300 enseignants-chercheurs et chercheurs et 900 personnels administratifs et techniques qui la font vivre au quotidien, l’UBO réussit le pari d’être une université de proximité, tout en rayonnant au niveau national et international.
À l’UBO, les 36 unités de recherche développent des champs d’expertise avec la collaboration de partenaires bretons et de grands organismes de recherche nationaux (CNRS, IFREMER, IRD, INSERM, INRAe).
L’UBO est ainsi impliquée dans de grands programmes de recherche, dont ceux financés par le Programme Investissement d’Avenir sur le territoire national, ainsi que par des programmes de recherche Européens, en tissant des collaborations inter-régionales et internationales.
En l’espace d’un an, l’UBO s’est hissée de la 11e à la 5e place au classement mondial de Shanghai dans le domaine de l'océanographie, sur les 2500 établissements d’enseignement supérieur en compétition.
L’UBO a de plus fait son entrée au classement Times Higher Education 2024, en se positionnant directement dans la première moitié parmi les 1900 universités classées.
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Université de Bretagne Sud
Université entreprenante et engagée, l’Université Bretagne Sud (UBS) compte près de 11 000 étudiants sur 3 campus : Lorient, Vannes et Pontivy.
Avec trois facultés, un IAE, deux IUT et une école d'ingénieurs, elle propose un large programme d'études de Bac à Bac + 8. L'alternance tient une place privilégiée, avec près de 60 formations délivrées.
Attachée à la démarche partenariale, l’UBS travaille en étroite relation avec le monde économique.
La Fondation UBS est un exemple, mais ce n’est pas le seul.On dit qu'à l'UBS, "les études, ça se passe aussi sur le terrain !". Cette approche pédagogique, associée à des équipements modernes et à des campus proches de la mer, font de l'établissement un lieu d'étude agréable et à taille humaine.
Forte de ces spécificités, l'UBS fait figure de championne en matière d'insertion de ses diplômés. Avec 14 laboratoires de recherche, dont 7 reconnus par le CNRS, l'Université développe une expertise scientifique reconnue.
En complément d'une recherche pluridisciplinaire qui s'appuie sur deux Plate-Forme Technologiques (PFT) labellisées, l'UBS se positionne aussi sur 4 écosystèmes thématiques d'innovation :
- Environnement, Santé & Handicap ;
- Mer & Littoraux ;
- Cyber & Intelligence des données ;
- Industrie du futur.
Ces travaux scientifiques irriguent les programmes de formation et répondent aux enjeux de transition environnementale, économique et sociale des territoires.
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Université de Rennes
L’Université de Rennes est un établissement pluridisciplinaire créé au 1er janvier 2023 par six institutions fondatrices : l’École des hautes études en santé publique (EHESP), l’École nationale supérieure de chimie de Rennes (ENSCR), l’École normale supérieure de Rennes (ENS Rennes), l’Institut d’études politiques de Rennes (Sciences-Po Rennes), l’Institut national des sciences appliquées de Rennes (INSA Rennes) et l’Université de Rennes 1.
L’Université de Rennes poursuit une ambition : relever les grands défis sociétaux d’un monde en transition en particulier dans les domaines de l’environnement, de la santé globale et du numérique.
À l’avant-garde des savoirs, l'Université de Rennes est un acteur de premier plan pour la formation tout au long de la vie. Ce rôle lui confère une responsabilité considérable vis-à-vis de la société et fait d’elle un moteur essentiel du développement socioéconomique et culturel du territoire.
La promotion de l’émancipation et de la réussite collective autant qu’individuelle de tous les étudiants est au cœur des missions de l’Université de Rennes. Pour y parvenir, elle encourage l’innovation pédagogique et crée, pour ses plus de 37 000 étudiantes et étudiants, les conditions d’une expérience épanouissante et d’une insertion professionnelle réussie. Elle leur offre de nouvelles opportunités par le dépassement des frontières disciplinaires, le développement des échanges, la diversification et la personnalisation des parcours.
Forte de son large spectre de formation et de recherche, des atouts et spécificités des établissements qui la composent, l’Université de Rennes se donne pour objectif la création et la transmission des connaissances et de l’innovation au service de la société et d’un monde durable.
Avec les organismes de recherche partenaires, elle assume ainsi la responsabilité particulière des universités de recherche intensive en matière de production, de transmission de connaissances et d’innovation. Elle revendique une excellence scientifique au service de la société et encourage une pratique de la science ouverte et participative. Elle conduit des actions volontaristes pour mettre le progrès scientifique au service de la soutenabilité environnementale et de la prospérité en s’appuyant sur ses partenaires économiques et sociaux. Au sein de ses 34 laboratoires, elle porte dans ce but la recherche fondamentale, l’innovation technologique et facilite le transfert des connaissances vers la société.
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Université Rennes 2
L’Université Rennes 2 est le plus important centre de recherche et d’enseignement supérieur en arts, lettres, langues, sciences humaines et sociales de l’Ouest de la France. Elle a été créée en 1969, sur les bases de l’ancienne faculté de lettres de l’université de Rennes dont l’origine remonte à la création de l’université ducale de Bretagne en 1460 à Nantes.
Associée à l'établissement public expérimental "Université de Rennes" créé en 2023, l’Université Rennes 2 est engagée dans une structuration fédératrice du site rennais qui vise à développer l’interdisciplinarité et à faciliter les collaborations entre les établissements.
L’Université Rennes 2 réunit 22 000 étudiant·es au sein de 24 départements de formation, ainsi que 1400 personnels, dont 850 enseignant·es et enseignant·es-chercheur·es. Elle regroupe 21 unités de recherche, dont 5 unités mixtes CNRS.
Sources de dynamisme et de créativité, les domaines de formation et de recherche de l’Université Rennes 2 permettent à sa communauté, tant étudiante que scientifique, de participer activement aux grandes questions de société. De plus, l’université est le centre d’une vie culturelle riche et constamment renouvelée grâce aux initiatives et activités de sa communauté, à ses installations et à ses partenariats avec de grands lieux culturels de la ville et de la région.
Laboratoires de recherche
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Institut d'électronique et des technologies du numérique
L’IETR (www.ietr.fr) est un laboratoire public de recherche spécialisé dans le domaine de l’électronique et des technologies pour le numérique.
Les travaux que nous menons adressent de multiples défis scientifiques majoritairement liés aux infrastructures numériques et communications, aux mobilités, à la cybersécurité matérielle, à l’énergie, l’environnement, l’industrie du futur et à la santé, bien être et activités physiques.Implanté en Bretagne et en Pays de la Loire, l’IETR rassemble plus de 350 collaborateurs issus des 5 établissements et organismes tutelles du laboratoire CNRS, CentraleSupélec, INSA Rennes, Nantes Université et Université de Rennes) ; l’IETR accueille également des chercheurs et enseignants-chercheurs d’autres établissements et associés par convention d’accueil.
Les principaux domaines d’expertises de l’IETR s’étendent du matériau pour le numérique au système. Ils couvrent les principaux champs disciplinaires suivants :
- Les antennes & dispositifs hyperfréquences de quelques MHz jusqu’au sub-THz ;
- La CEM et l’électromagnétisme pour le biomédical ;
- Les matériaux multifonctionnels pour la miniaturisation, la reconfigurabilité, les communications, ou encore la récupération ou le stockage d’énergie ;
- Les microtechnologies et les microcapteurs selon deux filières (silicium basse température, électronique organique) pour l’étude de circuits ou de microcapteurs ;
- Les systèmes de communications numériques et les traitements associés, ainsi que l’électronique connectée et les systèmes embarqués ;
- La télédétection, l’imagerie multimodale et les problèmes de propagation (indoor, outdoor, propagation en milieux complexes) ;
- L’analyse et le traitement de l’image (compression, prototypage, cryptographie et sécurité des contenus, analyse multimodale, analyse des émotions) ;
- L’automatique (commande prédictive, commande adaptative, gestion de l’énergie).
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Institut de l'Ouest : droit et Europe
L’Institut de l’Ouest : Droit et Europe
L’IODE est un laboratoire de recherche en droit ayant le statut d’unité mixte de recherche (UMR 6262) rattaché à l’Université de Rennes et au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Il regroupe 5 chercheurs CNRS, 68 enseignants-chercheurs rattachés à titre principal, 47 chercheurs associés et 51 doctorants. Son activité s’organise autour des 5 axes suivants : Intégration européenne, Protections de la personne, Environnement, Responsabilité et sécurité, Théorie et histoire des systèmes juridiques. Les recherches menées dans ces axes alimentent notamment le pôle transversal « Droit, Numérique et Sciences ».
Fort de cette expertise, les travaux individuels et collectifs des chercheurs de l’IODE ainsi que les manifestations scientifiques organisées apportent une contribution essentielle à la réflexion sur les enjeux juridiques et l’encadrement du numérique et de la cybersécurité, que ce soit sous l’angle du droit public, du droit privé ou des droits fondamentaux. Particulièrement identifiée dans ces domaines, l’IODE participe ainsi à des projets de recherche inscrits dans l’écosystème breton du numérique, y compris avec des thèses en la matière financées sur ces dispositifs, mais aussi à des projets d’envergure nationale et internationale impliquant des partenaires internationaux.
L’IODE bénéficie aussi d’un savoir-faire bien établi en matière de portage de projets interdisciplinaires dans le domaine numérique, mettant alors la spécialisation de ses chercheurs au service de travaux dépassant les disciplines juridiques, ce dialogue entre les disciplines étant particulièrement nécessaire dans le domaine du numérique.
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Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires
L’IRISA (Institut de Recherche en Informatique et Systèmes Aléatoires) est aujourd'hui l'un des plus grands laboratoires de recherche français (+ de 850 personnes) dans le domaine de l'informatique et des nouvelles technologies de l'information.
Structuré en sept départements scientifiques, le laboratoire constitue un pôle de recherche d'excellence avec des priorités scientifiques telles que : la bio-informatique, la sécurité des systèmes, les nouvelles architectures logicielles, la réalité virtuelle, l’analyse des masses de données et l’intelligence artificielle.
Implanté à Rennes, Lannion et Vannes, l’IRISA est au cœur d’un écosystème régional riche en recherche et en innovation et se positionne comme la référence en France avec une expertise reconnue à l’international au travers de nombreux contrats européens et de collaborations scientifiques internationales.
Tourné vers le futur de la science informatique et forcément axé vers l’international, l’IRISA se veut au cœur de la transition numérique de la société et de l’innovation au service de la cybersécurité, la santé, l’environnement et l’écologie, les transports, la robotique, l’énergie, la culture et l'intelligence artificielle.
L’IRISA est issu d'une volonté de collaboration entre neuf établissements tutelles pluridisciplinaires, par ordre alphabétique : CentraleSupélec, CNRS, ENS Rennes, IMT Atlantique, Inria, INSA Rennes, Inserm, Université Bretagne Sud, Université de Rennes.
De cette pluridisciplinarité nait une force issue de femmes et d'hommes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour la recherche fondamentale et appliquée, la formation, les échanges avec d’autres disciplines, les transferts de savoir-faire et de technologie et la médiation scientifique. -
Institut de recherche mathématique de Rennes
L'IRMAR, unité multi-sites et multi-tutelles, regroupe la quasi-totalité des mathématicien.nes du bassin rennais (environ 230 membres, dont environ 40 doctorants). Il s’agit de l’un des plus imposants laboratoires de mathématiques de l’INSMI et l’un des laboratoires de référence de l’Université de Rennes. On y développe un large spectre thématique au sein de 8 équipes de recherche.
Les membres de l'IRMAR publient plusieurs centaines d'articles de recherche chaque année. Plusieurs d'entre eux sont également auteurs de livres et d'ouvrages de référence. Cette importante activité scientifique est à l'origine d'une renommée internationale certaine de l’IRMAR qui se traduit par l'accueil d'une trentaine de collègues d'universités étrangères pour des durées variables chaque année et par l'organisation de nombreux congrès et rencontres diverses. Cette notoriété permet à l'IRMAR d'attirer chaque année plusieurs post-doctorant.e.s étranger.e.s et de recruter régulièrement de nouveaux membres permanents.
La bibliothèque de l'IRMAR est un outil de travail essentiel pour l'ensemble des membres de l'unité. Il s’agit de la plus grande bibliothèque de mathématiques du Nord-Ouest (32 000 ouvrages et 417 titres de périodiques). Elle met à disposition un fonds imprimé très riche et des ressources numériques régulièrement actualisées.
L'IRMAR est co-fondateur du Labex Centre Henri Lebesgue et fortement investi dans les Annales Henri Lebesgue journal académique open-source à but non-lucratif.
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Laboratoire des sciences et techniques de l’information, de la communication et de la connaissance
Le Lab-STICC est une unité de recherche qui regroupe 650 personnes en moyenne menant des activités couvrant des thématiques scientifiques fortes dans le domaine des STIC. Elle affiche une capacité avérée de couvrir un large spectre scientifique autour des sciences du numérique, et avec en particulier cette faculté d’adresser des champs disciplinaires variés (Théorie de l’Information, Ondes & Matériaux, Electronique et Informatique embarquées, Sciences des données, Communication et détection de signaux, Interfaces Homme-Machines,..) suivant des thématiques/secteurs applicatifs multiples : l’environnement maritime, les objets communicants, la défense, le spatial, la santé, la sécurité, la robotique...
Le slogan de l’Unité « Des capteurs à la connaissance : communiquer et décider » soulignait initialement la volonté de donner du “sens” au “signe”, en terme d’interprétations et de valeur augmentée vis à vis des traitements adossés à un signal sous toutes ses formes. Ce motto s’avère aujourd’hui plus conforté encore face à l’importance de la donnée, qui devient le vecteur de l’innovation technologique et scientifique, dopée indéniablement par les progrès majeurs de la science dans le domaine de la cognition et de l’intelligence artificielle. La capacité du Lab-STICC d’établir ce lien entre les couches basses et les couches hautes (jusqu’à la coopération Humain-Systèmes complexes) est un atout pour mobiliser ses forces scientifiques, et fédérer des recherches autour des enjeux de la société, tels que le numérique, l’environnement, l’énergie. Le laboratoire est structuré en 9 pôles de recherche, regroupant 26 équipes multi-tutelles.