Description
Les schémas de Feistel fournissent une méthode standard pour construire des permutations pseudo-aléatoires, ou encore pour construire des algorithmes de chiffrement par blocs. Depuis le célèbre résultat de Luby et Rackoff sur les schémas de Feistel aléatoires à 3 et 4 tours (1989) les preuves de sécurité et les attaques sur ces schémas ont été améliorées à plusieurs reprise.<br/> Dans cet exposé je vais présenter mes trois articles sur le sujet. Ces articles portent sur : 1) Les meilleures attaques connues 2) Les preuves de sécurités en admettant un résultat de combinatoire 3) La preuve du résultat de combinatoire que nous utilisons en 2). La conclusion principale est : a) Qu'un schéma de Feistel aléatoire en 5 tours est indistinguable d'une permutation aléatoire sur 2n bits tant que le nombres de messages choisis est petit devant 2^n. (Au lieu de 2^(n/2) pour 4 tours et Luby et Rackoff). b) Que néanmoins on recommande de prendre au minimum 6 tours car à partir de 6 tours il semble (c'est non prouvé) que le nombre de calculs à faire pour distinguer est en 2^2n, alors que pour 5 tours il est en 2^n. (Au lieu de 2^(n/2) pour 4 tours).
Prochains exposés
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Dual attacks in code-based (and lattice-based) cryptography
Orateur : Charles Meyer-Hilfiger - Inria Rennes
The hardness of the decoding problem and its generalization, the learning with errors problem, are respectively at the heart of the security of the Post-Quantum code-based scheme HQC and the lattice-based scheme Kyber. Both schemes are to be/now NIST standards. These problems have been actively studied for decades, and the complexity of the state-of-the-art algorithms to solve them is crucially[…]-
Cryptography
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Lie algebras and the security of cryptosystems based on classical varieties in disguise
Orateur : Mingjie Chen - KU Leuven
In 2006, de Graaf et al. proposed a strategy based on Lie algebras for finding a linear transformation in the projective linear group that connects two linearly equivalent projective varieties defined over the rational numbers. Their method succeeds for several families of “classical” varieties, such as Veronese varieties, which are known to have large automorphism groups. In this talk, we[…]-
Cryptography
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